Les centrales syndicales dénoncent un recensement qui viole les droits des citoyens

Bujumbura, le 28 octobre 2020 (COSOME). Les confédérations syndicales comme la COSYBU, le CSB, la COSSESONA pour les enseignants et le SYNAPA pour le personnel aide-soignant, ont animé hier une conférence de presse où elles ont vertement critiqué le recensement des fonctionnaires en cours, tout en demandant au gouvernement de le suspendre car il viole le droit à la vie privée des fonctionnaires, pourtant garanti par la constitution.

Ces associations ont indiqué qu’elles n’ont pas été associées dans le préparatif de ce recensement, tout en déplorant que certains points du questionnaire n’ont pas été validés par les partenaires, ce qui remet en cause la liberté syndicale des travailleurs. Elles ont épinglé les comptes bancaires, leur actif sur le compte, l’appartenance ethnique et l’appartenance syndicale.

Par ailleurs, trouvent les syndicalistes, certaines exigences que l’on s’aperçoit dans le questionnaire ne concernent que les mandataires politiques et non tous les fonctionnaires, d’où ils demandent avec insistance que ce recensement soit suspendu.

Mais le gouvernement s’en défend car le ministère du travail et de l’emploi souligne qu’il n’y a pas d’irrégularité comme veulent le faire croire les syndicalistes. Par ailleurs, ils ont toujours été associés dans les activités de l’Etat. L’on signalera que ce travail était initialement prévu pour deux jours, mais au regard de la lenteur dans la saisie des données, le même ministère a décidé de poursuivre le recensement jusqu’à ce que l’opération prenne fin.

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