A la CENI, un cul-de-sac.

Bujumbura, le 05 /10/2023-Le Burundi chemine petit à petit vers les élections de 2025 à l’exception des présidentielles qui se dérouleront en 2027, au moment où les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI dépassent d’un mois leur mandat.

Nommés par décret présidentiel n° 100/126 du 31 août 2018, le mandat des membres de la Commission électorale nationale indépendante est de cinq ans non renouvelables selon l’article 19 de la loi régissant la CENI. Avec la fin du mandat de la Commission actuelle, l’article 23 de la même loi régissant la CENI prévoit qu’en cas de nécessité, le mandat des membres de la CENI peut être prorogé pour une période n’excédant pas six mois. Cette période, précise le même texte, peut aller au-delà de six mois sans toutefois dépasser douze mois.

Au mois de juin dernier, le président de la CENI, Dr Pierre Claver Kazihise, avait indiqué que la CENI réfléchit sur l’amendement de certaines dispositions de la loi électorale actuelle et les propositions seront transmises aux autorités habilitées, tenant compte des recommandations des partenaires électoraux et de la nouvelle loi portant détermination et délimitation des provinces, des communes, des zones et des collines/quartiers.

Il a en outre précisé que le travail de cartographie électorale avait déjà commencé et devait continuer sur terrain dans les zones, communes et provinces pour identifier de manière précise les centres d’inscription qui deviendraient plus tard des centres de vote : ‘’Les données que nous avons aujourd’hui correspondent aux anciennes délimitations des entités administratives du pays. Il nous faut maintenant appliquer la nouvelle loi sur la délimitation territoriale’’.

Ainsi, plus d’un se demande pourquoi les autorités habilitées préfèrent cette situation d’impasse alors que le décret régissant la CENI en est clair.

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