La justice se saisie du dossier de traite et trafic des êtres humains au Burundi

Bujumbura, le 4 octobre 2013(COSOME)- Le parquet général de la république du Burundi va ouvrir un dossier répressif à la suite des révélations de la fondation canadienne « Justice et équité » sur l’existence d’un vaste réseau de trafic commercial de mineurs à des fins de prostitution à l’intérieur et à l’extérieur du pays, apprend-on de source judiciaire à Bujumbura.

Le choc reste grand dans l’opinion nationale après avoir appris que de jeunes villageoises de 10 à 16 ans sont acheminées à Bujumbura, la capitale du Burundi, pour faire l’objet d’exploitation sexuelle depuis un certain temps.

Un ouf de soulagement est venu, jeudi, de l’annonce, par le porte-parole du parquet général de la république du Burundi et de la cour suprême, Mme Agnès Bangiricenge, de l’ouverture d’un dossier répressif à charge de présumés trafiquants de mineurs à des fins de prostitution.

Le dossier pourrait même aller plus rapidement si, en plus des propres investigations du parquet général, toute autre personne qui dispose d’informations fiables sur ce commerce sexuel d’un autre âge acceptait de les fournir, a-t-elle estimé.

Aucune arrestation, ne fût-ce qu’à titre préventive, n’a cependant été effectuée à ce jour malgré certaines informations de sources policières qui affirment que des adresses de maisons de prostitution de mineurs sont connues en ville de Bujumbura.

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