Des responsables locaux victimes d’un harcèlement

Bujumbura, le 06 avril 2020 (COSOME). Alors que le parti CNL devrait inaugurer son local le samedi 04 avril 2020 à Maramvya en commune de Mutimbuzi de la province de Bujumbura (dit Rural), il s’est heurté à un refus catégorique des administratifs à la base. Les responsables du CNL brandissaient l’autorisation de mener l’activité mais les jeunes Imbonerakure et des administratifs à la base s’y sont opposés, et elle a été reportée.

Des jeunes Imbonerakure se sont organisés pour démolir la même permanence pendant la nuit. Les militants du CNL qui avaient eu écho de ce mauvais plan des Imbonerakure sont intervenus pour s’opposer à sa démolition. Ainsi la bagarre a éclaté, faisant une dizaines de blessés. La police est tardivement intervenue dans la matinée de dimanche  05 avril 2020 et a procédé aux arrestations des militants du CNL dont un responsable communal. Depuis, six responsables à la base de ce parti dirigé par le premier vice-président de l’Assemblée Nationale Agathon Rwasa ont été interpellés.

Ce sont des responsables locaux basés à la transversale 15 et dans la localité de Samariro qui ont été plus ciblés : une femme et cinq hommes. Il s’agit d’Élie Nahayo, Daniel Ndayiziga, Jean Bosco Kubwayo, Fulgence Habarugira, Célestin Nzeyimana et de Françoise Kankundiye. Ils ont été détenus dans les cachots de la police à Gatumba. Des responsables du CNL dénoncent un harcèlement et des abus organisés et commis par le parti au pouvoir contre l’opposition. Ils demandent à la justice d’intervenir pour protéger tous les citoyens sans distinction d’appartenance politique.

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